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Plonger dans l’infini de mon être intérieur
Le stage « Champ d’argile » au centre Assise de mai 2023 a été pour moi une expérience unique, d’une profondeur rare. Les 4 jours ont une très belle cohérence les uns avec les autres, le groupe est soutenant et grandis à mesure que les jours passent. Les expériences du dessin méditatif, de la boule d’argile et du champ d’argile se relient entre eux. Ces expériences apportent une rencontre sensible de son être intérieur. Bénédicte est présente pour chacun avec une présence douce et soutenante.
Je me sens remplie de gratitude d’avoir pu participer à ce stage qui m’a apporté une solidité et un ancrage qui m’ont porté dans les jours qui ont suivi, et alors que j’ai perdu mon papa. Merci à Bénédicte pour cette guidance dans cette approche corporelle et sensible.
Champ d’argile après un traumaisme
Témoignage printemps 2023 – NS
J’ai expérimenté la puissance du Champ d’argile après un accident de voiture sur l’autoroute avec mon fils de 12 ans.
Un automobiliste ne m’avait pas vu en changeant de file. En essayant de l’éviter en vain, j’ai perdu le contrôle et la voiture est partie dans tous les sens, (…) Heureusement, personne n’a rien eu. Mais le choc a été assez violent, et au final, les deux voitures étaient bonnes pour la casse. Nous l’avons tous échappé belle !
Aucun dommage corporel. Pourtant, à la simple idée de ce qui aurait pu se passer de dramatique, j’en tremblais et le sol se dérobait sous mes pieds. La scène tournait en boucle dans ma tête et les pleurs survenaient en un rien. J’étais choquée.
Après avoir fait le constat, dans l’action et le tourbillon de ma vie, je suis directement allée travailler comme d’habitude ce jour-là.
La nuit suivante a été blanche et les images ne cessaient de tourner.
Ce n’est que le lendemain soir que je me suis rendu compte de mon état émotionnel et du stress encore présent. L’état de choc et le trauma avaient été plus fort que ce que j’imaginais. Je me sentais à côté de moi-même, désorganisée, décalquée, dédoublée, floue, comme une mise au point mal faite. Comme une petite chose vulnérable et pleine d’angoisse. Il m’était impossible d’en parler sans fondre en larmes.
Deux jours plus tard, une séance avec Bénédicte m’a permis de me réaligner.
Le champ m’a accueilli. J’ai pu m’y déposer, complètement, entièrement, longuement. M’y reposer. Y déverser ma profonde fatigue, mes larmes, ma peur.
Les arrêtes du cadre m’ont redonné corps, lentement m’ont restructuré et verticalisé.
Du cadre à l’argile, je me suis reconstruite.
Le poids de la terre contre mon ventre m’a redonné ma densité, ma gravité.
Quand le champ a été fini, il m’a fallu du temps pour rouvrir les yeux tant cela avait été intense en émotions, tant j’avais été loin dans mes profondeurs.
L’échange verbal avec Bénédicte à la fin, a vraiment été nécessaire pour achever le processus.
Cette séance m’a permis de réintégrer mon corps comme un habit parfaitement ajusté. Tête, corps, esprit ont repris leur juste place.
L’émotion aussi a repris sa juste mesure : quand je parlais de la scène, je n’étais plus touchée à en pleurer. La différence était nette et instantanée. J’avais retrouvé ma place, mon pouvoir. Et ma joie !
naissance de mon être profond
J’ai vécu cette expérience du toucher de l’argile comme une naissance de mon être profond, comme un révélateur de soi, dans toute sa profondeur, comme si mon être remontait à la surface !
Je me sens plus positionnée, plus affirmée, plus ancrée et finalement je ressens un équilibre intérieur bien réel.
Ce travail favorise notre écoute intérieure: celle de nos besoins et de notre ressenti !
Je me suis laissée surprendre par le parcours de mes mains sur l’argile ; et le résultat m’étonne moi-même; c’est comme une révélation de soi !
Ce travail nous libère de l’emprise de nos émotions, et je me sens plus apaisée et plus sereine pour me positionner dans la vie !
On fait naître quelque chose de soi !
C’est une expérience à vivre !!
Merci !!
Quel bonheur !
A cette séance-ci de champ d’argile en décembre 2020, mes mains ont surtout dialogué avec les coins de la base du cadre, proches de moi. Ces angles aux changements de direction si clairement perpendiculaires, solides, et qui me permettaient la sensation de la base, m’ont connecté à la sensation d’une construction interne nouvelle pouvant enfin prendre place en moi. Ressentir cette sécurité, cette assise, ce point de départ ferme vers différentes directions qui m’a tant manqué dans ma vie… Et pourtant il était là, entre mes mains, et mon corps comme mon esprit pouvait se remplir et se nourrir de cette sensation si structurante. Une grande chaleur s’est déployée d’abord entre mes mains, puis dans tout mon être, à partir de cette nouvelle compréhension corporelle de la possibilité que je porte en moi mais que je n’avais jamais pu réellement saisir il me semble…
Je suis émue, touchée par la beauté et la force de ce contact. Cette prise de conscience cellulaire présage il me semble aussi d’autres changements qui sans doute prendront place lors d’autres expériences dans le champ par l’argile… Mais n’anticipons rien ! Chaque expérience est une surprise, et vient nourrir la zone de moi qui est prête à recevoir, à comprendre, à intégrer ces réalisations profondes. Je sens qu’il faut que je prenne le temps de savourer chacun d’entre eux. La chaleur qui monte et se déploie à l’intérieur de mon corps lorsque je goûte à cette puissance de vie là est un bon indicateur pour moi…
Merci à Bénédicte pour l’accompagnement si juste de ces étapes qui me font grandir, et me renforcer de champ en champ ! Je sens davantage ma base, mon centre, mon axe, ma densité de manière durable. A partir de là, je peux me redresser, m’élever, m’accomplir…
Je suis de plus en plus en paix, en phase, voire en joie, avec le fait d’habiter mon corps, pleinement.
Quel bonheur !
Une expérience mémorable et réparatrice
Fin octobre 2017, lors d’un stage proposé par la FNEY, j’ai découvert le champ d’argile avec Bénédicte de Nazelle : expérience mémorable que je viens vous résumer ici.
Devant moi, sur une grande table plastifiée, un cadre en bois carré d’environ 50 cms de coté, 10 cms de haut, rempli à ras bord d’une argile fraîche et bien tassée. A droite, une petite bassine d’eau ; à ma gauche, Bénédicte prend des notes.
J’enfile un grand tablier en plastique, je remonte mes manches et je ferme les yeux. Silence complet, c’est un saut dans l’inconnu !
Mes mains passent dans l’eau et s’offrent au champ d’argile qui se laisse pénétrer. La liberté est là, juste laisser faire, toucher et être touchée, lâcher prise. Mes mains parlent, cherchent, tâtonnent, creusent avec soin la matière glissante et créent leur petit chemin. Je ne sais pas du tout ce qu’elles font et si je les suis, c’est simplement parce que c’est bon, comme un élan vital qui sortirait au travers d’elles, une sensation intense, très agréable. Le rythme s’accélère, l’effort aussi, la pression de mes doigts, de mes poingts, de tout mon corps sur la terre, la machine est lancée ! Je creuse, j’ouvre à pleines mains, j’élargis et je ressens alors comme un besoin urgent de sortir du cadre, de pousser l’argile au-dehors comme un signe de victoire, de libération, : un aboutissement !
Une fois cet épisode mené à son terme, ce fut un retour progressif au calme et la sensation d’être arrivée au bout du voyage. Mes mains se placèrent de part et d’autre du cadre : elles pouvaient se reposer.
Un temps de pause avant d’ouvrir les yeux … Découverte d’un bassin féminin et de ses organes reproducteurs. Incroyable. Comment cela était il possible ?
Mes mains avaient trouvé LE point douloureux, pourtant si bien caché. Ce col de l’utérus qui ne s’était pas ouvert pour mes enfants, elles venaient de le libérer d’une souffrance profondément ancrée depuis mon premier accouchement.
Je revivais, les yeux ouverts, ces gestes forts qui écartaient, avec une douce fermeté, ce lieu si intime, qui le débloquaient, qui le pacifiaient : la fin d’une longue souffrance !
Une grande fatigue saine, paisible et emplie de joie s’installa en moi. J’étais et je suis encore aujourd’hui, soulagée !
Merci Bénédicte